Camille Grassineau

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Camille Grassineau
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Fiche d'identité
Naissance (33 ans)
Bergerac (France)
Taille 1,65 m (5 5)
Surnom Camillou, Cam
Poste Rugby à XV
Centre
Rugby à sept
Talonneur, pilier et ailier
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a

-2017
2017-
Bordeaux Etudiants Club
Stade bordelais
Stade français Paris
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b

2012-

2009-
Rugby à XV
France
Rugby à sept
France

12 (?)[1]

182 (475)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 19 mai 2022.

Camille Grassineau, née le à Bergerac (Dordogne)[2], est une joueuse internationale française de rugby à sept et de rugby à XV qui évolue au poste de trois-quart centre[3] au sein de l'effectif du Stade français Paris. Internationale française de rugby à XV, réalisant le Grand Chelem lors du tournoi des Six Nations 2014 et terminant à la troisième place de la Coupe du monde féminine de rugby à XV 2017 en Irlande[4], elle est aussi internationale française de rugby à sept, terminant à la sixième place du tournoi féminin des Jeux olympiques 2016 à Rio de Janeiro.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son grand-père et son père ont joué au Stade belvésois, club de rugby à XV de Belvès[5]. Elle étudie au collège Pierre-Fanlac de Belvès[5]. Elle commence le rugby à 18 ans lors de ses études en faculté de sports à Bordeaux[3]. Elle a fait une licence STAPS mention entrainement à l’Université de Bordeaux et en 2014 elle est apprentie en BPJEPS Sports collectifs au CFA de Bordeaux, pour devenir éducatrice sportive[3],[6]. Elle bénéficie alors d'un contrat à mi-temps avec la fédération de rugby dans le cadre de la préparation olympique[3].

Camille Grassineau évolue en club au Bordeaux Étudiant Club (BEC) avant de jouer au Stade bordelais ASPTT[5],[3] puis au Stade français Paris[7].

En 2012, elle est championne de France Elite 2 avec le Stade bordelais[8]. Elle évolue deux ans en élite avant que son club soit relégué au niveau inférieur[3].

À 19 ans, elle est sélectionnée en équipe de France féminine de rugby à sept[3]. En novembre 2012, elle connaît sa première sélection en équipe de France féminine de rugby à XV contre l'Angleterre[3].

Camille Grassineau fait partie de l'équipe de France de rugby à XV qui gagne le Tournoi des Six Nations féminin 2014 puis elle joue la Coupe du monde féminine de rugby à XV 2014[3]. Victime d'une commotion contre l'Australie, elle ne joue pas les deux derniers matchs[6] d'une compétition que la France termine à la troisième place.

Elle fait aussi partie de l'équipe de France de rugby à sept disputant la Coupe du monde de rugby à sept 2013 et les Jeux olympiques d'été de 2016. Elle joue au poste de pilier ou talonneur mais elle peut aussi bien jouer à l'arrière[9]. Camille Grassineau devient lors du match d'ouverture du tournoi, France - Espagne, la première joueuse à marquer un essai en rugby à sept aux Jeux olympiques[10]. Elle inscrit ensuite deux autres essais, un contre la Nouvelle-Zélande puis un lors du match perdu pour la cinquième place face aux États-Unis.

En 2017, elle est retenue dans le groupe pour disputer la Coupe du monde féminine de rugby à XV 2017 en Irlande après le forfait de Jessy Trémoulière[11]. La France termine à la troisième place.

Le , elle est invitée à disputer le premier match de l'histoire de l'équipe féminine des Barbarians face au Munster au Thomond Park[12].

En 2021, elle est sélectionnée par David Courteix pour participer aux Jeux olympiques d'été de Tokyo[13] ; les Bleues sont médaillées d'argent[14].

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

Rugby à XV
Rugby à sept

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Liste des sélections en équipe de France féminine
  2. Guide de l'équipe de France olympique - JO 2016
  3. a b c d e f g h et i « Camille Grassineau de l'énergie à revendre », sur lamphibordelais.fr, (consulté le ).
  4. « Mondial de rugby féminin : la France termine en bronze, la Nouvelle-Zélande titrée », leparisien.fr,‎ 2017-08-26cest21:15:03+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  5. a b et c « Belvès (24) : elle sera aux Jeux de Rio », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
  6. a et b « Camille Grassineau - Coupe du monde de rugby », sur cfasat.fr, (consulté le ).
  7. « Stade Français - Pink Rockets - Rugby Féminin Paris », sur www.stadefrancaisparis-asso.com (consulté le )
  8. « Camille Grassineau », sur laregion-alpc.fr, Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, (consulté le ).
  9. « [Portrait VII féminin 2/13] Grassineau, le couteau-suisse », sur midi-olympique.fr, Midi Olympique, (consulté le ).
  10. Ivan Petros, « JO Rio 2016 - Rugby : la France a assuré et est rentrée dans l'histoire », sur rugbyrama.fr Eurosport, (consulté le )
  11. « Jessy Trémoulière (France) forfait pour la Coupe du monde, Camille Grassineau en renfort », sur www.rugbyrama.fr, Rugbyrama, (consulté le )
  12. « Barbarians Féminines : Trois françaises à l’honneur », sur www.ffr.fr, (consulté le )
  13. « L'équipe féminine de France 7 pour les JO », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le ).
  14. « Les Bleues en argent aux JO de Tokyo », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  15. a et b Leo Faure, « Dupont roi d'une cérémonie quatre étoiles des Oscars Midi Olympique », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le ).
  16. Décret du 8 septembre 2021 portant promotion et nomination

Liens externes[modifier | modifier le code]

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